Collectif Rivage
ARTS & SCIENCES
Le Collectif Rivage réunit des artistes et des scientifiques qui, ensemble, collaborent sur des projets de recherche création et associent les arts et les sciences pour abordent les enjeux de société et de démocratie comme l'action politique en contexte de mutations climatiques.
En 2024, le collectif est membre de TRAS Transversale des Réseaux Arts Sciences, associé au Théâtre national de Bordeaux en Aquitaine et bénéficie de l'incubation d'ATIS Association territoires et innovation sociale.
Structure de l'Economie Sociale et Solidaire
Le Bureau de l'association 1901
Président : Gilles Garcia
Trésorière : Julie Chabaud
Adresse : Maison de la Nature et de l'environnement à Bordeaux
Séverine Lefèvre, chorégraphe et danseuse ; Aline Wiame philosophe, Loïc Chabrier et Maëliss Le Bricon comédien.nes
Présentation
En 2020, les comédien·nes Loïc Chabrier et Maëliss Le Bricon s'associent à Anne Rumin, doctorante en théorie politique, pour créer le Collectif Rivage et initient ensemble des projets participatifs qui abordent les enjeux de société et de démocratie comme l'action politique en contexte de mutations climatiques.
Leur rencontre en 2021 avec Bruno Latour et l'expérimentation "Où atterrir ?" transforment leur relation au territoire et à la situation écologique. Loïc et Maëliss qui participent alors au projet-pilote "Où atterrir ?" à La Mégisserie de Saint-Junien, poursuivent l'expérimentation sur leur terrain de vie avec le soutien de Chantal, Chloé et Bruno Latour et le consortium Où atterrir ? et donne naissancpremier bourgeonnement en Gironde.
En 2021, Pascale Bosboeuf, doctorante en adaptation au changement climatique, rejoint le Collectif et participe au bourgeonnement de l'expérimentation "Où atterrir ?" à Bordeaux et Saint-Médard-en-Jalles. La démarche, qui associe les pratiques des arts vivants, les méthodes d'enquêtes issues des sciences sociales et la cartographie, se déploie entre 2021 et 2023 dans la métropole bordelaise en collaboration avec Marion Albert, Séverine Lefèvre, Valérie Philippin, Clément Bernardeau et l'Utopia Collectif Cinema.
En 2023, Aline Wiame, philosophe et maitresse de conférences en arts et écologie rejoint le Collectif et initie un bourgeonnement au Quai des savoirs à Toulouse dans le cadre de la chaire en médiation scientifique de l'Institut Universitaire de France.
Par ailleurs, Loïc et Maëliss s'engagent dans la simulation en santé pour aborder la relation de soin en contexte hospitalier avec le CHU de Pellegrin et les IFSI de Gironde. Ils tissent et animent le réseau de comédien·nes spécialisé·es dans la simulation en Gironde et ayant suivi la formation délivrée par l'Université de médecine de Paris Cité.
Depuis 2024, le Collectif Rivage est associé au Théâtre National de Bordeaux en Aquitaine sous la direction de Fanny de Chaillé et rejoigne TRAS Transversale des Réseaux Arts Sciences.
Les artistes & scientifiques
Maëliss Le Bricon a grandi à Périgueux, en Dordogne et vit à Bordeaux en Nouvelle Aquitaine.
Après sa formation à L’école du Jeu à Paris, elle rejoint en 2018 le Munstrum Théâtre en tant qu'assistante à la mise en scène de Louis Arène. Elle travaille sur la création du spectacle "40 ° sous zéro" à partir des textes de Copi, sur "Zypher Z." co-écrit par Louis Arène et Kévin Keiss, et sur "Makbeth" de Shakespeare.
En 2020, elle collabore avec Florence Lavaud sur le spectacle "Hors-Champs" qui aborde le thème de la métamorphose, au Lieu en Dordogne.
A Bordeaux, elle crée le Collectif Rivage pour initier des projets arts & sciences sur les enjeux écologiques.
Elle se forme à la simulation à l'Université de médecine de Paris Cité et intervient auprès des soignants en milieu hospitalier avec le CHU de Pellegrin à Bordeaux.
En 2021, elle participe au projet pilote "Où atterrir ?" conduit par Bruno Latour et son consortium à Saint-Junien en Haute-Vienne.
Avec le Collectif Rivage, et en collaboration avec l'équipe du projet-pilote, elle initie le bourgeonnement de l'expérimentation "Où atterrir ?" en Nouvelle Aquitaine.
Chorégraphe et interprète, Séverine Lefèvre débute par une formation classique au Conservatoire de Bayonne et au Ballet Biarritz Junior (Centre chorégraphique national de Biarritz), puis étudie la danse contemporaine au CNSMD de Lyon. Dans ce cadre, elle interprète le Troisième boléro d’Odile Duboc et la pièce Point d’ancrage de Julien Monty. Elle poursuit son activité d’interprète avec Yan Raballand, Thomas Duchatelet, Sandrine Aldrovandi, la Laboration Art Company. En 2010, elle obtient une Licence Arts du Spectacle à l’université Lyon 2 et commence à mener des recherches chorégraphiques en collaboration avec plusieurs artistes.
En 2013, elle crée la compagnie La Tierce avec Sonia Garcia et Charles Pietri. Ensemble, il.elle.s co-signent les créations et performances Extraction, En creux, E C R I T U R E S, Inaugural, D’après nature, 22 ACTIONS faire poème. En 2015, il.elle.s imaginent PRAXIS, projet d’expérimentation chorégraphique encore à l’œuvre aujourd’hui, dont chaque édition invite plusieurs artistes à « faire tentative » hors des logiques de production en partageant avec un public leurs problématiques actuelles et les gestes qui y répondent. Régulièrement, elle mène des ateliers de pratique et d’expérimentation artistique à destination de différents publics (scolaires, étudiant.e.s, pratiquant.e.s amateur.ice.s) lors desquels elle partage son approche du mouvement dansé et les processus de création de la compagnie. La Tierce est en compagnonnage avec La Manufacture CDCN depuis 2017, et devient artiste associé du CCN de La Rochelle en 2022.
Entre 2016 et 2019, parallèlement à ses activités au sein de La Tierce, elle s’associe à la compagnie des Limbes pour le projet de création L’utopie est la seule réalité, contribue au projet V a c a n c e proposé par la curatrice indépendante Élise Girardot, et fait une reprise de rôle dans la pièce KOROWOD d’Olga Dukhovnaya.
Après plusieurs expériences en collectivités locales et en association de collectivités, Pascale Bosboeuf entreprend une thèse auprès de Corinne Larrue, dans laquelle elle interroge la façon dont les effets locaux des changements climatiques, en tant que problèmes publics pernicieux (wicked problem), recomposent les relations entre la communauté scientifique et les décideurs (élu-e-s et technicien-ne-s). Elle observe cette recomposition au travers de "structures interfaces", ou "frontières" (boundary organizations), et leurs conséquences en matière de production de connaissances ainsi que sur l'élaboration des politiques publiques locales afférentes.
Ces thèmes de recherche et d'expertise sont les relations sciences et décisions autour de l'adaptation locale aux effets des changements climatiques, l'adaptation aux effets et impacts des changements climatiques, la planification des politiques climatiques, le ou les rôle(s) et place(s) des chercheuses et chercheurs autour des wicked problem, et les relations sciences - société.
Elle rejoint le Collectif Rivage pour le bourgeonnoement du projet "Où atterrir ?" dans la métropole bordelaise.
Pascale vit aujourd'hui à Poitiers et travaille avec Koncilio à Bordeaux.
Loïc Chabrier a grandi à La Rochebeaucourt, à la lisière de la Dordogne et de la Charente et vit aujourd'hui à Bordeaux en Nouvelle Aquitaine. Après sa formation à L’école du Jeu à Paris, il joue dans le spectacle "TROIS" au Théâtre National de Chaillot, au TGP de Saint-Denis et au Tarmac. Avec le metteur en scène québécois Mani Soleymanlou, ils abordent ensemble la question de l’identité, des racines et des migrations.
Il est également assistant à la mise en scène pour Platosphère sur la création "L’endroit où c’est possible" au CDN de Nanterre-Amandiers, spectacle dans lequel six personnes mettent en récit leur expérience de la migration depuis le Niger, le Bangladesh et le Soudan vers l'Europe.
Loïc se forme ensuite à la simulation, et mène des interventions auprès des soignants en milieu hospitalier avec le CHU de Pellegrin à Bordeaux.
En 2021, il rejoint le projet "Où atterrir ?" de Bruno Latour avec son consortium à Saint-Junien en Haute-Vienne.
Avec le Collectif Rivage, et en collaboration avec l'équipe du projet-pilote, il initie le bourgonement de l'expérimentation "Où atterrir ?" en Nouvelle Aquitaine.
Aline Wiame est maîtresse de conférences en arts et philosophie à l’Université Toulouse – Jean Jaurès et participe au bourgeonnement de « Où atterrir ? » à Bordeaux et à Toulouse en Occitanie. Elle est l’autrice de Scènes de la défiguration. Quatre propositions entre théâtre et philosophie, les Presses du réel, 2016, et de nombreux articles sur la pensée de Bruno Latour ainsi que sur les rapports entre arts et écologie : « Bruno Latour, une philosophie cartographique », Symposium, vol. 22, n° 1, 2018, et « Éléments pour une esthétique de résistance à la sidération – à partir de Melancholia de Lars von Trier », Cahiers Mésozoaires, 2021.
En 2023, elle initie un bourgeon "Où atterrir ?" et des résidences de recherche - création au Quai des savoirs à Toulouse dans le cadre de la chaire médiation scientifique de l'Institut Universitaire de France dont elle est lauréate.
A l'automne 2023, elle organise un festival Hommage à Bruno Latour à Toulouse.
Anne Rumin a grandi à Saint Nazaire en Loire-Atlantique.
En parallèle de son master de théorie politique à Sciences Po, elle est assistante à la mise en scène pour Platosphère, sur les spectacles "L’endroit où c’est possible" et "Kontakt".
Anne poursuit ses recherches en doctorat, et rejoint en 2019 le CEVIPOF et l’Ecole doctorale de Sciences Po : sa thèse interroge la pertinence du concept d’effondrement et les structures discursives de la collapsologie, pour en mesurer les effets possibles sur l’action politique.
Son terrain d’enquête porte sur la Nouvelle-Aquitaine, avec un focus Gironde-Dordogne.
Membre de l’Institut Momentum, laboratoire d’idées regroupant chercheurs, ingénieurs et acteurs associatifs autour des problématiques liées à l’Anthropocène, elle fait également partie du cabinet de conseil Auxilia qui soutient sa thèse et qui a une antenne à Bordeaux.
Elle rejoint le Collectif Rivage pour le bourgeonnement du projet "Où atterrir ?" dans la métropole bordelaise.
Les artistes et scientifiques associé.es et collaborateur.ices
Artiste-chercheuse, Marion Albert participe à des projets collectifs aux pratiques pluridisciplinaires qui ont en commun les croisements entre art et écologie politique scientifique.
Le cycle aux Beaux-Arts de Marseille l’a initié à la photographie et à la pratique collaborative. L’autonomie de ce cursus l’a autorisé à des excursions urbaines et philosophiques (ESADMM - 2010-2015). La licence Sciences et Humanités l’a ouverte aux disciplines scientifiques et leurs controverses par une démarche théorique, appliquée et critique. La spécialisation en SVT lui a appris les méthodes d’observation et de compréhension des communautés et processus vivants. Cette expérience l’a convaincue d’un engagement dans la traduction de différentes problématiques soulevée par la mutation climatique. (SH - AMU 2016-2019).
Elle est depuis intéressée par la représentation de l’atmosphère et mène une recherche en aérobiologie qui vise à la considération des circulations organiques entre les ciels, les eaux et les sols.
Le master d’expérimentation en arts politiques l’a entre autres formé à la méthodologie de l’enquête collaborative, de la description des interdépendances et à la cartographie atmosphérique. (SPEAP SciencesPo - 2020).
En 2020 elle a accompagné des publics dans des ateliers d’auto-descriptions terrestres lors de l’exposition Down to Earth au Martin Gropius Bau à Berlin.
Elle a amorcé une enquête sensible à propos des eaux férales de la rivière de l’Aveyron au sein de La Cuisine centre d’art et de design à Nègrepelisse. Cette année, a participé à la réalisation de Viral le troisième volet de la trilogie crée par Bruno Latour et Frédérique Aït-Touati. En 2021, elle beaucoup appris au contact des membres de l’Amicale Mille Feux et de leurs projets collectifs dans la montagne Limousine.
Antoine Bachmann est né et a grandi à Niort dans les Deux-Sèvres. Après trois années d'études à la faculté de médecine de Poitiers, il poursuit un cursus aux Beaux-Arts de Lyon où il y expérimente la peinture et la performance.
Il continue une vie en ruralité dans le Lot, puis en Belgique où il travaille comme ouvrier agricole.
Il pose ses bagages dans le Périgord Nontronnais avec la première promotion du Design des Mondes Ruraux mené par l'École des Arts décoratifs de Paris.
Il vit à Teyjat et travaille en maraîchage, à la saison des châtaignes, ainsi qu’au déploiement du projet “Où atterrir ?” avec le collectif Rivage.